lundi 24 décembre 2007

La mort vous va si bien

Un grand jazzman est mort: Oscar Peterson. Quel grand musicien, quel fierté nous devrions avoir que cet homme vienne de Montréal. Une chose par contre me frappe: il y a 5 minutes, je n'avais AUCUNE idée de qui était Oscar Peterson.

C'est fantastique à quel point les gens morts attirent l'attention de nos médias. C'est également effarant à quel point on tait les artistes vivants. Une petite idée comme ça: ne pourrait-on pas réserver un temps d'antenne à nos bons artistes, vivants eux ?

mercredi 28 novembre 2007

Motivation par le thé Oolong


Mon plus grand problème ces temps-ci est la motivation. J'ai plein de choses à faire et je n'ai pas le goût de les faire. Voici mon tout dernier truc : le thé.

Étrangement, le thé Darjeeling ne semble avoir aucun effet sur moi (il m'endort un peu même). Le thé Darjeeling est pourtant dans la catégorie des thés noirs, qui sont sensés être les plus forts en caféine.

Mon thé préféré était un thé rouge (qui avait un nom chinois que j'ai évidemment oublié) que j'avais acheté chez JA Moisan. Comble de malheur: ils n'en ont plus !

Ma dernière trouvaille: le thé Oolong. J'ai acheté du Formosa Oolong chez la Brûlerie de café de Québec. Quel FAN-TA-STIQUE endroit. Il y avait des tonnes de tiroir de thé, ça m'a pris ben trop de temps à choisir ! Et étrangement, ça me semble moins cher que là où j'allais avant... (5,75 pour 100g). À date, j'ai des bons résultats, ça me fait penser plus clairement et ça me rend un peu joyeux. Mais ça ne remplace pas dans ma tête mon besoin pour un café le matin (ma cafetière est brisée). Suis-je caféinomane ?

Sources

Thé Oolong (Wikipédia en anglais)

Thé Formosa (Adagio, un site de vente en ligne de thé et de café)

Brûlerie de café de Québec (ah, mais non, c'est vrai, ils n'ont PAS de site web ! On arrive pas en 2007 tous en même temps faut croire... Il y a au moins la carte pour s'y rendre)

Une page sur la motivation faite par le COCP de l'Université Laval (que je ne suis pas assez motivé pour lire au complet...)

dimanche 18 novembre 2007

Une grippe ou un rhume ?

Les symptômes du rhume et de la grippe sont presque entièrement semblables. Mais malheureusement, les traitements sont complètement différents. Il est donc important de bien diagnostiquer sa maladie avant d'envahir les pharmacies.

J'ai trouvé les informations les plus concises sur cette page :
http://www.drgreene.org/body.cfm?id=21&action=detail&ref=520

Rhume = Common Cold (ou simplement Cold)
Grippe = Influenza (ou Flu)

Si ça vous intéresse, je me suis diagnostiqué une grippe. Faites donc attention si vous me croisez, car le virus est transmissible par l'air (et non pas seulement par contact physique comme le rhume).

D'ailleurs, à moins que vous ayez des parts dans une compagnie pharmaceutique louche, mettez votre main devant votre bouche quand vous toussez !

mercredi 17 octobre 2007

Toujours lire les petits caractères...

Tout d'abord, ne visitez PAS le site avant d'avoir tout lu SVP. C'est pour votre propre sécurité.

Serais-je le premier à rapporter ce problème ? Si j'en crois une recherche Google sommaire, oui.

Une de mes amies m'envoie un curieux message par MSN :
Regarde http://www.quimeefface.org cest de confiance et il te dit si tu as été éliminé du MSN.
Le site nommé Qui Me Efface (visiblement une mauvaise traduction) proclame qu'il peut trouver les contacts de MSN qui t'ont effacés de leur liste. Info intéressante, je suis allé sur le site car j'étais curieux.

Premier problème. Une fenêtre nous demande d'entrer notre nom d'usager et mot de passe. Ding ding ding ! Sonnette d'alarme. Ne jamais donner son mot de passe à un tiers. Même si le site fait réellement ce qu'il est sensé faire (et ce n'est pas sûr encore), cela lui permettra d'avoir accès à ton mot de passe.

Pas de problème, ils ont pensé à ça. Une notice indique qu'ils n'enregistreront pas le mot de passe. Cela n'empêche pas qu'ils le fassent quand même me dis-je, mais le problème est encore plus insidueux.

Lorsqu'on lit les termes légaux (nommés Thermes et conditions !), on y voit :
If Qui Me Efface considers it necessary, it will use different means to advertise the site, sending from the users' account an only automatic message to their online contacts promoting the website.
Ah Ha ! Ce que ça veut dire en clair, c'est que quand vous entrez votre mot de passe, un robot envoie automatiquement un message à tous vos contacts pour publiciser le site. Ainsi, même s'ils respectent leur promesse de ne pas enregistrer votre mot de passe, ils font une belle passe passe pour se faire de la publicité gratuite.

En fait, le message de mon amie a probablement été envoyé automatiquement.

Je ne suis pas du genre à clâmer haut et fort les craintes de vol d'identité, mais celui-ci est assez flagrant. C'est de l'abus de confiance, je ne serais jamais allé sur le site si ce n'était pas une de mes amies qui m'avait envoyé un message.

En bref, ne remplissez PAS ce formulaire !

mercredi 3 octobre 2007

samedi 18 août 2007

Hi, I'm a Liberal. And I'm a PC.


D'accord, c'est une pub des jeunes libéraux. Mais c'est très drôle. Allez le voir, ça prend 30 secondes.

Ce vidéo parle de la "travestisation" des Conservateurs en Libéraux. Très drôle, surtout à la fin quand il dit: "Ah, j'enlève ce déguisement dès que j'ai la majorité." Ah ah ah !

Mais votez NPD ou Bloc quand même !

jeudi 16 août 2007

Rabais étudiant sur l'autobus

Le laissez-passer trimestriel, dossier mené par la CADEUL depuis plusieurs années, aboutit enfin:
http://www.rtcquebec.ca/francais/tarifs/programmesabonnement.html

Il faut s'engager à prendre 4 laissez-passer mensuels (septembre à décembre et/ou janvier à avril) et ainsi économiser 17,80$ par session...

Je trouve que le montant est un peu bas, mais je pense que ça vaut quand même la peine d'encourager le système. Si beaucoup d'étudiants s'inscrivent cette année, ce sera plus facile de négocier un meilleur rabais l'an prochain.

Et en plus, c'est un dépanneur étudiant qui ramassera la cote du RTC, plutôt que le dépanneur crosseur de votre coin qui n'accepte pas Interac.

samedi 11 août 2007

Clic clic clic que désirez-vous ?

Je viens de recevoir mon livret de bon rabais Antidote avec l'agenda de la CADEUL. Première page: Poulet Benny.
Commander sur internet et recevez un certificat cadeau de 5$.
Je ne l'ai pas encore essayé, mais je promets de le faire bientôt. L'idée paraît peut-être ridicule au premier coup d'oeil, mais en fait, ce n'est pas si bête. S'ils sont capable de gérer un volume plus important de commandes, il peut y avoir une économie et ainsi donner un rabais aux consommateurs. Et pensez à toutes les fois où vous avez dû répéter mille fois votre adresse au commis pour en arriver au livreur qui se trompe de place. Avoir une base de données où la commande entre directement, c'est beaucoup plus efficace.

Si certains d'entre vous sont tentés de suggérer que ça puisse couper des jobs, permettez-moi de vous rappeller qu'un caissier de restaurant, ça gagne même pas de tip et c'est pas ce qu'on peut appeler un emploi de qualité. C'est ce genre de main-d'oeuvre qui manque d'ailleurs cruellement à Québec.

Mais je pense que l'attrait principal, c'est le gadget. C'est mon rêve de commander une pizza sur Internet depuis que j'ai vu Sandra Bullock le faire dans le légendaire film Accès: Interdit. Je me contenterai de poulet au lieu de la pizza pour l'instant, mais chers pizzérias, considérez ceci: le premier à mettre une commande en ligne se voit mériter une publicité gratuite sur mon blogue. Mes deux visiteurs par mois (étant en plus geek) seront assûrément portés à y commander.

J'essaie PouletBenny.com bientôt et j'en reparle.

PS: Je suis très fier de mon titre. Vous pouvez me féliciter.

mardi 10 juillet 2007

Mika Brzezinski



Topo fantastique: une journaliste de MSNBC refuse de parler de l'histoire de la libération de Paris Hilton. Et ça se passe dans les méchants États-Unis où le contrôle médiatique semble souvent gouverné par d'autres préoccupations que de dire aux gens ce qui se passe pour vrai dans le monde.

J'en connais une qui va perdre sa job.

dimanche 1 juillet 2007

Blogue de Facal: 93 commentaires

Je m'en vais sur le blogue de Joseph Facal, tout content de voir ce qu'il pourrait écrire, mais aussi ce que la blogosphère pourrait lui répondre.

Son dernier article a 93 commentaires. Quatre-vingt treize. Et ce n'est qu'un article, d'un seul blogue.

Quelqu'un ne pourrait pas les lire à ma place et me faire un résumé ? Ben quoi, je ne passe pas mon temps à lire les communiqués de presse directement de CNW ou que je n'appelle pas mon député pour savoir ce qui s'est dit à l'Assemblée nationale aujourd'hui. Le buletin de nouvelles s'occupe de ça pour moi. Est-ce que c'est de la lâcheté ? Est-ce que j'essaie d'appliquer une solution ancienne (les médias traditionnels) pour le Web 2.0 ?


C'est tellement décourageant que je n'en ai même pas lu 2...

vendredi 29 juin 2007

Expérience troublante

Il vient de m'arriver une expérience vraiment troublante. J'ai comme l'impression que je vais ici écrire une oeuvre de fiction et que j'ai imaginé tout ça. Mais c'est arrivé pour vrai.

Je roulais en vélo sur le chemin St-Louis (qui s'appelle maintenant Grande-Allée Ouest). Je préfère grandement la rue au trottoir, entre autres parce que la route sur les trottoirs est plus cahoteuse et que des piétons peuvent arriver n'importe quand, mais aussi un peu à cause que le réglement dit que c'est interdit et que j'ai un esprit conformiste. Mais j'ai aussi un esprit de gros bon sens, qui me pousse à parfois utiliser le trottoir en vélo. Mes amis automobilistes me le confirme, la circulation en vélo n'est pas toujours sécuritaire pour eux et pour les cyclistes sur les routes. Et il n'est pas toujours facile d'emprunter d'autres chemins. Bon, toute cette mise en contexte pour bien situer mon état d'esprit, aux alentours de 11h30 ce vendredi 29 juin 2007 sur Grande-Allée.

Une voiture, qui allait dans le même sens que moi, ralentit et baisse sa vitre. Cette rue est assez achalandée à l'heure de pointe. Malgré que nous étions seulement sur l'heure du midi, il y a quand même beaucoup de circulation. Je m'attends à ce que ce soit une personne qui a perdu son chemin et qui me demande de l'aide. Plein de bonne volonté, je freine et me penche vers lui pour entendre sa question. Plein de rage, il lance la phrase fatidique qui me fait vous écrire tout ça aujourd'hui :

"Les trottoirs, ... c'est fait pour les piétons !"

Et il remonte sa vitre et s'en va, l'air visiblement fâché. Je suis... bouche bée. Je continue de rouler mais sans pédaler. J'ai la gueule à terre et je fais juste le regarder de loin. Immédiatement, j'ai peur pour lui. Je me dis que c'est peut-être un fou qui a oublié de prendre ses médicaments et qui s'apprête à faire un accident. Mais rapidement, je comprends que ce n'est pas le cas, d'où mon air béat.

La situation est tellement ridicule, je m'imagine voir un dragon qui attaque une navette spatiale, que je ne serais pas plus surpris que ce qui vient de m'arriver. Wow, mais quel con. La plupart des gens auraient juste poursuivi leur chemin, avec un peu de rancoeur. Mais moi non. Je ne m'explique pas pourquoi, mais ça me trouble profondément. Et ça me dérange, encore présentement, plusieurs heures plus tard.

La situation me choque pour quatre raisons :

1) Prescriptivisme
Si vous lisez également mon blogue linguistique, vous savez peut-être que je suis contre la doctrine "la loi c'est la loi". Toute loi a une logique et c'est cette logique qui doit primer, et pas la permission ou l'interdiction qui en résulte.

Il y a plusieurs façons de contredire cet intégrisme routier. Je m'étais justement posé cette question et, bien que ça ne motive pas entièrement mes choix, je me demandais ce que les autorités faisaient avec l'application de ce réglement. Je suis tombé sur le site de Vélo-Québec où l'on dit, avant de préciser qu'il est vraiment interdit de circuler en vélo sur les trottairs :

Deuxième bémol : il peut être indiqué, également pour des questions de sécurité, de rouler momentanément sur le trottoir lorsqu’on se retrouve en zone vraiment inhospitalière pour les cyclistes.
Source: http://www.velo.qc.ca/fr/reseau2.lasso?page=velo-securite

Je me dis: wow. C'est exactement ce que je pensais. La loi dit que c'est interdit en tout circonstance, mais le gros bon sens dit que, parfois, il est mieux de ne pas respecter la loi. Et, en soi, cela fait partie intégrante de la loi. Faisons un parallèle avec les limites de vitesse.

La loi nous interdit de rouler à plus de 100km/h, mais dans les faits, la police est permissive jusqu'à environ 120km/h. Tout le monde le sait, ça va. Ce qui est intéressant que cette connaissance (la tolérance à 120km/h) fait en soit partie intégrante de la loi, de la façon que la loi est intégrée socialement. Dans certains endroits, la loi du gros bon sens prévaut: suivre le trafic. Sur une autoroute où tout le monde roule à 120km/h (ou même 130), il est extrêmement dangereux de s'en tenir à 100km/h, mais si techniquement la loi demande de ne pas dépasser cette limite. La limite de vitesse n'est pas un principe à respecter. Le principe est la sécurité, c'est ce qui doit prévaloir. En tenant mordicus à respecter la loi sur la vitesse, on met en danger sa vie et celle des autres aux alentours. La loi n'a donc pas sa raison d'être et se doit donc d'être suspendu temporairement pendant cette section du trafic. Je crois que cette reconnaissance est bien perçue et qu'aucun automobiliste ne se sentirait coupable de rouler à 130km/h si tous les autres autour de lui roulaient à cette vitesse. C'est une question de bon sens.

Revenons à mon expérience troublante. Le gros bon sens s'applique dans cette situation aussi. Le règlement qui interdit aux vélos de circuler sur le trottoir est là pour assurer la sécurité publique. Dans cette rue, à cet endroit précis lorsque je roulais, j'ai senti qu'il n'était pas sécuritaire de continuer à rouler sur le bord de la route. J'aurais pu avoir comme réaction de me mettre en boule en position foetus dans le milieu de la route et appeler la police avec mon cellulaire, mais ça aurait été cave. J'aurais pu continuer de rouler quand même, mais les autos auraient dû ralentir pour ne pas me rentrer dedans, ça aurait donc été dangereux pour ma sécurité et celle des autres. J'ai donc jugé que, temporairement, ce serait plus sécuritaire de rouler sur le trottoir. Je me sentirais 100% confortable de justifier ça devant un policier qui m'arrêterait.

Le gros bon sens va encore plus loin à ce moment parce qu'il n'y avait personne sur le maudit trottoir et j'ai jugé que je ne nuisais à aucun piéton. S'il y en avait eu, j'aurais ralenti, me serais assuré qu'il m'a vu et qu'il accepte de se tasser. Si ce n'est pas le cas, je serais descendu de mon vélo pour le contourner et blablabla. Mais ce n'est pas le cas, il n'y avait aucun problème car il n'y avait personne ! Et là je me fais interpeler par mon beau twit qui, en plus de faire une remarque imbécile, ralentit et arrête presque son auto sur Grande-Allée, nuisant à la sécurité des autres dans cette voie. Il faut aussi le remarquer, il y a probablement une loi qui interdit de faire ça.

2) Relations inter-personnelles

J'aurais adoré prendre un café avec cette personne, l'entendre défendre son point de vue, le confronter au mien pour voir qui a raison. Ça aurait sans doute été fort intéressant. Mais ce n'est pas arrivé et ça n'arrivera pas. Pourquoi ? Parce qu'en criant quelque chose à bord d'une auto, en se dépêchant de remonter sa vitre et en partant, on ne fait pas un dialogue, on crée volontairement et automatiquement un problème de communication. Ça me fâche encore plus, car en plus d'être persuadé d'avoir raison, je ne pourrai jamais m'expliquer. C'est comme si on me jugeais sans procès, sans appel, sans le droit d'ouvrir la bouche.

Même si j'avais fait quelque chose d'illégal, j'ai l'impression que j'aurait quand même le droit d'être fâché de me faire interpelé de la sorte. Qui est-il pour me juger comme ça ? Est-il policier, agent de la paix ? Non, ce n'est qu'un citoyen qui ne se mêle pas de ses affaires. Il ne voulait pas m'aider à comprendre comment être plus sécuritaire ni aider des gens de son entourage, il ne voulait que se défouler, crier sa façon de penser et refuser toute réplique.

Je trouve ça triste. Le pauvre homme va rentrer chez lui, raconter cet épisode fâcheux à sa femme en maudisant les vélos ou les jeunes rebelles qui ne respectent pas les lois. Il va peut-être se monter tout un scénario où tout le monde est contre lui, le bon citoyen qui respecte les lois. Ce faisant, il ne réfléchira pas à des choses plus importantes qui, elles, atteignent vraiment la sécurité des gens et ont un impact. Je le plains beaucoup.

3) Choix de transport

La réponse à tout ce débat pourrait être : "Oui, mais t'avais juste à pas passer par là !". Bien sûr, j'aurais pu contourner les artères principales en virayant dans les rues secondaires. Mais croyez-moi, j'ai fait des tonnes de schémas sur Google Maps, le fait de ne pas utiliser les routes principales entraîne automatiquement que le trajet est 3 fois plus long. Et je trouve ça choquant. Qu'on me dise: "Tu veux aller au travail en vélo ? Pas de problème, utilise ce long chemin pendant que les autos, elles, pourront utilise les voies plus courtes et rapides.". Non. Non, non, non. Je refuse qu'on donne encore raison et priorité aux automobilistes. J'ai fait le choix d'utiliser un moyen de transport responsable, autant pour l'environnement que pour les problèmes de stationnement et celui de l'entretien des routes. De plus en plus dans les médias, on encourage les gens à utiliser des moyens de transport responsables. Et bien, assumons-le. C'est par révolte que j'utilise parfois des routes principales au lieu de chemin secondaire, pour ne pas faire oublier aux automobilistes que j'existe, qu'il y a des gens qui utilisent leur vélo pour se rendre à leur travail et qu'ils ont droit à des accomodements eux aussi.

Aux nouvelles ce matin, on parlait d'un nouveau projet de rénovation d'autoroute de 1,5 milliards. Eille, un MILLIARDS et demi de dollars. Un groupe que je connais (Univert Vélo) a fait des pressions dernièrement pour mener à terme un projet de piste cyclable dans le très achalandé corridor Ste-Foy - Québec. On leur a répondu qu'on n'avait pas assez d'argent. Et tout de suite après, on s'en va dépenser des milliards en rénovation d'autoroute. Sommes-nous une société qui favorise les transports alternatifs ? Ce double discours me fâche et me répugne d'être québécois.

Continuez de rouler avec votre grosse auto, pendant que les taxes de tout le monde paie pour l'entretien de vos routes, pour la gestion du stationnement (qui vous est de façon très minime facturé) et, surtout, pour la gestion de la pollution qui en résulte et toutes ses conséquences sur la vie en général, néfaste pour même notre petite sécurité en marchant sur les trottoirs.

Et avec tout ça, est-ce que je vais pleurer parce que j'ai roulé sur un trottoir sur quelques coins de rue ? NON monsieur.

4) Personnel

L'expérience troublante me choque pour une quatrième raison, cette fois plus personnel. L'homme qui m'a crié l'ignore et s'en fout probablement, mais je ne vais pas bien. Comme beaucoup de gens, je vis des déprimes passagères. Je me sens responsable de tous les maux du monde. Et quand on me reproche des choses comme ça, je n'ai pas le goût de me défendre, j'ai le goût de pleurer. J'aurais eu le goût de juste me jeter par terre, devant lui et de crier de pleurs. Juste pour voir sa réaction.

Quand je renconte des gens et qu'ils me demandent de l'aide ou une information, ou même quand quelqu'un fait quelque chose que je trouve répréhensible, je m'efforce toujours de présenter la chose de façon positive, d'au moins sourire et de donner l'impression que je me soucie de la personne. Quand je souris à quelqu'un et qu'il a comme réaction de regarder ailleurs, ça me touche.

Je vous ai traité de con, monsieur l'homme qui m'a crié tout à l'heure, mais je ne vous aurait jamais répondu ça, même si vous m'en aviez donné l'occasion. J'aurais assûrément tenté de détendre la situation. Je vous aurais répondu : "Merci monsieur, vous avez raison, je vais me remettre sur la route." Et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait.

Bravo monsieur. Aujou'hui, vous m'avez démoli.

lundi 18 juin 2007

Séparer une archive en plusieurs fichiers

Bon. Je vais être bien honête ici. J'ai trouvé la solution à mon problème sur un autre blogue, mais j'avais une précision à apporter. Mais comme les commentaires avaient été désactivés sur ce blogue, j'ai dû plagié son article dans mon blogue.

Pour la compression, pas de problème. À chaque fichier, on nous redemande un nom (ce qui est un peu tannant, mais je tenterai de trouver une solution plus tard) :

david@spinoza:~$ tar -c -M --tape-length=600000 --file=fichier1.tar photos
Charger le volume #2 pour `fichier1.tar' et appuyer sur ENTRÉE: n fichier2.tar
Charger le volume #2 pour `fichier2.tar' et appuyer sur ENTRÉE:
Charger le volume #3 pour `fichier2.tar' et appuyer sur ENTRÉE: n fichier3.tar
Charger le volume #3 pour `fichier3.tar' et appuyer sur ENTRÉE:
david@spinoza:~$


Pour la décompression sous Windows, ça ne fonctionne pas. Voici la solution: mettre tous les noms de fichiers sur la même ligne de commande.

tar -x -M --file=fichier1.tar --file=fichier2.tar --file=fichier3.tar --file=fichier4.tar --file=fichier5.tar --file=fichier6.tar

Liens

Les archives sous Linux (article original)

Tar for Windows

samedi 16 juin 2007

Bravo Bernard Garnier !


Si les liens entre l'administration universitaire et les associations étudiantes ne seront jamais parfaits, ils seront au moins harmonieux avec le nouveau vice-recteur aux études Bernard Garnier.

J'ai eu la grande chance de le cotoyer à la Commission des affaires étudiantes il y a quelques années, et je peux dire que c'est un grand atout, autant pour les étudiants que pour l'administration. Il a un grand sens de la répartie et est dévoué à ses étudiants. On lui doit entre autres, lorsqu'il était doyen de la faculté d'administration, les grandes rénovations du Palassis-Prince et l'étroite collaboration et consultation des étudiants en administration qui les a accompagnées.

J'ai hâte de voir comment il va gérer les dossiers épineux, comme la modernisation de la gestion des études (qu'il avait grandement décrié avec les autres membres de la Commission). Je ne m'attends pas à des miracles, mais au moins, je sais qu'il ne restera pas sans réponse sur des questions importantes comme ses prédécesseurs.

Longue vie à Bernard Garnier, vice-recteur aux études et à l’international.

dimanche 10 juin 2007

Apprendre à tapper en russe !

J'ai trouvé ce FAN-TAS-TIQUE logiciel pour apprendre à tapper au clavier en cherchant sur Google. Ce qui est magnifique, c'est qu'il est gratuit (en ligne et en téléchargement).

Comparativement à des logiciels plus avancés (ceux qui ont eu des cours au secondaire se rappelleront de Tappe Touche et ses moutons sautant), il manque certains outils de suivi et un indicateur de quand passer à la leçon suivante.

Mais apprendre à tapper avec l'alphabet cyrillique est tellement déconcertant que je ne me suis pas encore vraiment amélioré. Peut-être un jour je m'attaquerai au clavier hébreu.

En fait, le vrai objectif de ce message est de faire un lien vers le site pour augmenter son PageRank !

Lien:
www.sense-lang.org/typing

mardi 10 avril 2007

La grève EST terminée

Les nouvelles dans les médias se multiplient à ce sujet (voir le blogue des chargés de cours pour plus de détails). Mais je pense que je suis le premier à publier ces photos choc.

Il y a un point nommé "Protocole de retour au travail". Ça semble clair !



















Dans la salle, on voit une grande affiche qui dit: "Merci au comité de négo":


















Mise à jour (22h09)
La grève est terminée. Les cours reprennent à 8h30 demain. Pour les modalités exactes du retour aux classes, il faut contacter la direction du programme.

Mise à jour (22h32)
J'ai bel et bien été le premier à témoigner de la nouvelle. Le blogue des chargés de cours en a parlé à 22h23 et moi à 22h09.

Ce sont 88% des membres présents qui ont voté pour le retour au travail.

Zone désaffilie de Coopsco

J'étais à l'assemblée spéciale de Zone (la coop de l'Université Laval) tout à l'heure, portant sur la désaffiliation d'avec Coopsco (ou FCQMS, Fédération des coopératives québécoises en milieu scolaire). Voici les résultats:

Pour: 76 (74,5%)
Contre: 26 (24,5%)
Abstentions: 6

Un mandat clair donc.

Pendant l'Assemblée, la tension était palpable. Les rares interventions plus musclées venaient d'intervenants ayant clairement un parti pris, soit par des membres du Conseil d'administration de Zone, soit par des intervenants de l'extérieur (coop de la région ou d'ailleurs et même de Coopsco eux-mêmes). À un moment donné d'ailleurs, des gens que je crois être de Coopsco criaient des choses par dessus le président de Zone. Je pensais que ça allait dérapper, mais c'est mal connaître l'excellent Christian Robitaille (mon président d'assemblée préféré).

J'espère prendre le temps de mettre mes impressions plus tard.

mercredi 28 février 2007

Pas de Québec solidaire au débat des chefs


Non mais, de quessé ?

Pour justifier sa décision d'écarter les tiers partis, le consortium des diffuseurs dit se baser sur des critères comme la représentation à l'Assemblée nationale, les résultats électoraux passés et les estimations du vote populaire dans les sondages d'opinion de la dernière année. (Nouvelle de Radio-Canada)

Donc, pour être invité au débat, il faut déjà être populaire ? En poussant la logique un peu plus, ils pourraient faire le débat après l'élection et n'inviter que ceux qui sont élus. Quand est-ce que les médias comprendront l'énorme pouvoir qu'ils ont sur l'opinion publique. En faisant des choix comme celui-ci, ils écartent de facto la possibilité même pour une très grande partie d'électeurs de ne serait-ce que penser à voter pour des partis autres comme Québec solidaire.

Pourtant, un vox pop (Je déteste les vox pop, mais bon) réalisé cette semaine sur la région de Québec montrait plusieurs personnes favorisant l'ADQ parce que c'est un plus petit parti et qu'ils amènent des idées nouvelles. Qu'en est-il de Québec solidaire ?

Est-ce parce que les solidaires n'ont pas de chance d'être élus ? Nous devrions donc restreindre automatiquement le Bloc québécois de tout débat lors d'élections fédérales. Mais pourquoi accepter l'ADQ ? Car s'ils ont une chance plus grande de faire élire quelques députés, ils sont encore bien loin de pouvoir avoir le gouvernement, même minoritaire.

Et cessons de parler de tiers partis. Si les Solidaires n'étaient pas présents, on ne parlerait même pas de ce débat. Que les décideurs du consortium médiatique s'assument. Ils ont choisi d'exclure Québec solidaire.

Liens
Débat des chefs, sans Québec solidaire (nouvelle de Radio-Canada)

Lancement de Agora étudiante


J'aime bien parler de mon travail sur mon blogue. Nous avons lancé la semaine dernière le site Agora étudiante. Cette plateforme permettra aux gens intéressés de s'informer sur différents dossiers (qui évolueront au fil du temps) et de partager du matériel de mobilisation. L'originalité vient du fait que le contenu n'est pas centralisé et que tous les visiteurs (et visiteuses) peuvent y collaborer. Il y a également un forum, que je tenterai de conserver spam-free.

lundi 26 février 2007

La caravane du gel, le DGE surveille

Pris sur Radio-Canada:
Le PLQ soutient que les dépenses reliées à la caravane de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) doivent être imputées au Parti québécois parce qu'elles favorisent un parti politique et combattent les politiques mises de l'avant par un autre parti.


La FECQ et la FEUQ, en bon groupe de pression, charge sur le parti politique qui met en péril ses revendications. So what ? Est-ce qu'on doit tager de partisannerie péquiste toute politique qui n'est pas complètement révoltante, en sous-tendant qu'elle est contre le programme du parti libéral ?

Qu'en est-il de tous les éditoriaux du Canada anglais qui favorisent directement Jean Charest ? Un éditorial du 21 février du Toronto Star est très éloquent à ce sujet. En gros, ils disent : "Jean Charest est poche, mais il est fédéraliste, c'est donc le meilleur choix pour le Québec et pour le Canada." Où est votre loupe monsieur le directeur général des élections dans ces cas-ci ?

Quel message est-ce que ça lance aux groupes de pression et aux citoyens ? Surveillez bien vos déclarations publiques, soyez politically correct, il faut pas encourager un parti ou un autre. Tenons-nous la main autour d'un arc-en-ciel et arborons un grand sourire aux gens qui nous fourrent ! Moi je dis FUCK. L'idée des libéraux de dégeler les frais est un choix irresponsable et s'il faut voter pour le PQ pour le contracarrer, je vous encourage abondemment.

Liens reliés

La caravane du gel, le DGE surveille (nouvelle de SRC)
Future of Quebec at stake, Charest warns (éditorial du Toronto Star)